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en images et en vidéos

Haut-Doubs
mai à septembre 2016

...de la Sittelle torchepot

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
samedi 21 mai 2016

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
samedi 21 mai 2016

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<il y a du son...,
en arrière-plan, le chant d'un Pinson des arbres mâle>

Sittelle torchepot adulte
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
samedi 21 mai 2016

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<pas de son...>

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<il y a du son...,
pardon pour les bruits parasites !>

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<il y a du son...>

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<pas de son...>

Rougequeue noir femelle adulte
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 28 août 2016

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Jeune Renard
Courvières (Haut-Doubs)
samedi 10 septembre 2016

Chamois femelle se léchant
Mont d'Or (Haut-Doubs)
dimanche 11 septembre 2016

Génisse couchée se léchant
Mont d'Or (Haut-Doubs)
dimanche 11 septembre 2016

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Génisses
Mont d'Or (Haut-Doubs)
dimanche 11 septembre 2016

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Génisses
Mont d'Or (Haut-Doubs)
dimanche 11 septembre 2016

... mieux que l'Amour est dans le pré !

Non ?

Suggestion de lecture :

"Quand elle revint à l'appartement, la pâte avait doublé de volume. De nouveau, Polly la pétrit, puis elle la laissa reposer quarante minutes, le temps de somnoler un peu, et lorsqu'elle se réveilla, elle avança une allumette dans la gueule terrifiante du four qui s'alluma avec une sorte de « Wrromp ! ». Elle versa ensuite sa préparation dans un vieux plat noirci tout défoncé, déniché dans le tiroir sous le four. Un plat qui présentait une patine trahissant des décennies d'utilisation intensive. Mais elle n'avait rien d'autre. En espérant que ces traces noires n'étaient pas toxiques. Elle le badigeonna d'huile d'olive, une grande première, pour éviter à la pâte d'accrocher, puis elle croisa les doigts. Elle inspira profondément et décida de repartir à l'attaque de la salle de bains, étant donné que le premier assaut n'avait pas suffi. Elle avait bien retiré le lino du sol, mais avait fait l'impasse sur le bout de la pièce longue et étroite, qui, lui, était recouvert de moquette.

De la moquette dans une salle de bain ! Pire encore, une salle de bains avec au-dessus un toit percé qui régulièrement laissait passer la pluie. Une salle de bains qui avait vu défiler une légion de locataires temporaires, célibataires, paumés et autres bons à rien se fichant totalement de cet endroit. Elle jeta un oeil sous les horribles carrés usés jusqu'à la trame. Le parquet d'origine était toujours là. Et somme toute, pour une salle de bains, ce n'était pas si mal comme superficie, avec en plus une fenêtre qui donnait sur la ville. Elle imagina des plinthes bleu ciel courant au bas des murs. Une jolie baignoire à pieds de griffon, sur plateforme, comme ça tout en barbotant, elle pourrait regarder passer les bateaux, peut-être même des tortues, qui sait... Elle s'arracha à ses rêveries pour se concentrer sur sa tâche qui consistait, a) à nettoyer radicalement cette pièce de manière à ne pas risquer d'attraper une quelconque maladie honteuse, b) à s'organiser pour se trouver un travail au plus vite, c) à tourner la page sur... Eh bien, sur un tas de choses. Elle devait se ressaisir. Relever la tête. Arrêter d'ennuyer ses amis en éclatant en sanglots chaque fois qu'elle avait deux verres de vin dans le nez. Et avant tout, trouver la paix intérieure.

Ha ha ha ! Polly retira un bout de la vieille moquette couverte de taches brunes non identifiables – des feuilles de journaux datés de 1994 tapissaient le sol, en dessous-, et soupira.

A moins y avait-il une odeur agréable venant de la cuisine, odeur qui masquait celles bien moins plaisantes du démoquettage. Gants en caoutchouc sur les mains, elle vida, seau après seau, une eau dégoûttante dans la baignoire, jusqu'à ce que la salle de bains soit, sinon étincelante, du moins indigne de passer dans un documentaire de la BBC 2 sur les logements insalubres condamnés à la démolition.

Finalement, après un bon moment à quatre pattes, elle se releva et s'étira. Enfin, elle pouvait voir son reflet dans le miroir ; elle avait les joues en feu, toutes rouges après l'effort. Elle avait rempli l'évier d'eau pour Neil, décidant, après inspection de son plumage, qu'il était un macareux propre sur lui, sans trop de parasites. Elle se força à sourire à son reflet. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait souri, vraiment souri. Deux petites rides s'étaient creusées insidieusement entre ses sourcils, un peu comme si elle faisait la moue en permanence. Mais peut-être la faisait-elle, après tout. Elle se sourit une nouvelle fois – bon, elle avait l'air en colère maintenant -, puis se rendit dans le salon de son petit nid décidément bien singulier.

Dans le four, la miche, une miche traditionnelle, bombée à son sommet, avait levé comme il fallait et pris une jolie couleur dorée. Comme ça sentait bon ! Elle la sortit du four avec la seule chose qu'elle trouva en guise de manique, un horrible vieux torchon sale – elle devait au plus vite faire une lessive-, puis elle la retourna et la tapota légèrement à la base. Elle avait l'air croustillant et moelleux.

Soudain, Polly sentit son moral remonter en flèche en pensant aux deux choses qu'elle avait menées à terme, et haut la main, ce matin, enfin trois, si on comptait le bandage de Neil. Elle avait nettoyé la salle de bains et fait du pain. Pour n'importe qui d'autre, ça semblerait ridiculement peu, se dit-elle, mais pour elle, c'était un grand pas.

Une fois le pain suffisamment refroidi, elle le découpa en tranches épaisses qu'elle tartina de beurre et d'un peu de confiture rapportée de Plymouth. Puis elle remit Neil dans sa boîte, ce dont il ne parut pas s'offusquer, et Polly se demanda en passant s'il ne pourrait pas rester sagement assis sur son épaule, comme ces perroquets de pirates, avant de rejeter cette idée comme était soit a) ridicule, b) salissante, c) mauvaise pour Neil et d) susceptible de prêter à confusion, car elle n'avait pas l'âme d'un pirate. Puis elle sortit pour descendre au port...

[...]

PAIN BLANC VITE FAIT

Voici par où il faut absolument commencer quand on veut préparer du pain. Rien de plus simple, c'est l'idéal pour un dimanche où on se la coule douce. Ça vous permettra de coincer la bulle tout en ayant l'impression d'avoir réalisé quelque chose. Si vous vous êtes déjà dit : « Bah, ce n'est pas pour moi, toute cette histoire de pain », j'espère vraiment que vous allez quand même tenter l'expérience. C'est le pain le plus facile à fabriquer. Vous ne pouvez pas vous planter, et dès que vous le goûterez, vous comprendrez pourquoi on aime jouer à la boulangère.

• 700 grammes de farine

• 1 sachet de levure chimique

• 400 millilitres d'eau chaude

• une bonne cuillerée à soupe de sel

• une bonne cuillerée à soupe de sucre

Tamiser la farine avant de la réchauffer légèrement au micro-onde (je la laisse une minute à 600 watts). Ajouter la levure, le sel et le sucre, puis l'eau. Mélanger.

Pétrir pendant quelques minutes sur une surface saupoudrée de farine jusqu'à obtenir uen boule homogène.

Laisser reposer deux heures, le temps de lire les journaux ou d'aller se balader.

Pétrir de nouveau pendant quelques minutes.

Laisser reposer une fois de plus, le temps de prendre un bon bain pour se détendre.

Porter le four à 230°C et beurrer un moule à pain.

Faire cuire une demi-heure, ou jusqu'à ce que la miche produise un son creux quand on donne un petit coup en dessous.

Laisser refroidir le pain aussi longtemps que possible, puis le dévorer..."