Le Trochiscanthe nodiflore [TN] n°383 (2013-34)

mardi 3 septembre 2013

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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  Chanson pour Camille
- Michel Bühler

Pour écouter,
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...ou cliquez [ici]

Pour ma nièce Camille,

fille de Samuel, mon frère et de Marion,
petite soeur d'Angèle :

qui est née le 23 août dernier !,

je me répète un peu :
j'avais déjà mis cette chanson sur le TN n° 158,
du mardi 10 mars 2009

Pour revoir le numéro 158,

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Bergeronnette grise

Courvières (Haut-Doubs)
juillet-août 2013


Adulte, dans l'herbe
  lundi 1er juillet 2013

Envol
lundi 1er juillet 2013

Jeune 
dimanche 21 juillet 2013

Jeune, au bord d'un abreuvoir
dimanche 21 juillet 2013

Jeune, sous le soleil de l'été (!)
  lundi 22 juillet 2013

Adulte, au bord du chemin 
  mardi 23 juillet 2013

A la chasse... 
mardi 23 juillet 2013

Chenille
mardi 23 juillet 2013

Proie et Prédateur
mardi 23 juillet 2013

Son nom en italien :

Ballerina bianca


mardi 23 juillet 2013

Jeune, tout près !
mardi 23 juillet 2013

Portrait I
mardi 23 juillet 2013

Portrait II
mardi 23 juillet 2013

mardi 23 juillet 2013

mardi 23 juillet 2013

Près du troupeau
mardi 23 juillet 2013

Perché
jeudi 25 juillet 2013

Toilette
jeudi 25 juillet 2013

A travers les herbes...
vendredi 26 juillet 2013

...sur le bord de l'abreuvoir
vendredi 26 juillet 2013

Adulte, sur un lampadaire
jeudi 15 août 2013

Jeune, sur une pierre dans mon jardin
dimanche 18 août 2013

dimanche 18 août 2013

Près d'une fleur de Joubarbe
dimanche 18 août 2013

dimanche 18 août 2013

Toilette II,
sur le toit de mon garage !
mardi 20 août 2013

Pour regarder cette courte vidéo
prise au même moment (premier essai !),

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...ou cliquez [ici]

Désolé pour le son !

mardi 20 août 2013

mardi 20 août 2013

D'un peu plus près...
mardi 20 août 2013

Sous l'aile
mardi 20 août 2013

Sur le mur ceinturant le cimetière
jeudi 24 août 2013

Le couple (?)
jeudi 24 août 2013

Adulte et trois jeunes
<image recadrée>
jeudi 24 août 2013

Nourrissage
<image recadrée>
jeudi 24 août 2013

Une Tipule pour repas...
<image recadrée>
jeudi 24 août 2013

<image recadrée>
jeudi 24 août 2013


Petit texte :

"Les labours d'automne étendent peu à peu dans la plaine leurs quadrilatères bruns et noirs, parmi les prés verdoyants et les chaumes jaunis. Çà et là, des Traquets motteux se sont arrêtés dans les champs, des Corneilles explorent gravement les sillons ; parfois des Mouettes rieuses s'abattent derrière la charrue comme un tourbillon de flocons blancs, des Vanneaux huppés somnolent au bord d'une flaque laissée par les dernières pluies. Et partout, sur la terre fraîchement retournée et encore luisante, de petits oiseaux gris et blancs s'éparpillent, trottinent agilement dans les creux, sur les mottes, picorent de droite et de gauche les larves et les vers venus au jour. Leurs cris répétés, leurs envolées et leurs poursuites animent gracieusement les labours, jusque derrière l'attelage en plein travail. Ce sont les Bergeronnettes grises aux formes élégantes, aux mouvements vifs et décidés, si familières qu'elles évitent à peine les pieds des chevaux... ou les roues du tracteur.

A cette saison, les Bergeronnettes grises portent un plumage modeste, aux tons gris, noirs et blancs, un peu lavés de jaunâtre par-dessous, avec un chevron noirâtre à la gorge. En mars, lorsqu'elles reviendront du Midi, leur livrée nuptiale présentera un aspect plus frappant ; le gris du manteau et le blanc du ventre seront purs, et leur masque d'un blanc éclatant, contrastant avec le noir de jais de la nuque et de la bavette, leur donnera un visage étrangement bariolé. Ces Bergeronnettes, si visibles, dans les labours, sont par ailleurs d'excellents exemples de camouflage, lorsqu'elles se trouvent parmi les cailloux d'une grève, au bord de l'eau, c'est-à-dire dans leur milieu naturel.

Les allures de la Bergeronnette grise sont bien connues : quand elle marche, son corps est assez horizontal, de même que la queue, animée de hochements fréquents fréquents ; la tête engoncée va et vient au rythme des pattes bien dégagées. Immobile, à terre ou sur quelque perchoir, elle se redresse poitrine en avant et queue abaissée ; le bec effilé se relève légèrement. La vivacité de ses mouvements n'est pas exempte de nervosité, voire de brusquerie, surtout quand elle est en compagnie de ses semblables : les disputes, les poursuites, les petites piques d'humeur sont alors incessantes mais sans gravité. Elles prouvent que sa sociabilité très marquée n'est pas celle du troupeau compact, mais réserve à l'individu un espace et une certaine liberté dont il est volontiers jaloux. Les Bergeronnettes grises aiment vivre en bandes – sauf pendant la nidification bien sûr – et se rassemblent souvent par dizaines et par centaines, tantôt disséminées sur les rivages et dans les champs, tantôt regroupées par un essor général. Chaque individu ayant sa propre candence dans les ondulations du vol, l'essaim paraît toujours assez lâche et désordonné. Le soir, ces oiseaux gagnent un dortoir commun dans quelques arbres, dans les oseraies ou dans un massif de roseaux ; en pleine ville, je les ai vus se réunir dès le coucher du soleil sur les toits des maisons, puis descendre par groupes échelonnés dans l'épais feuillage des platanes d'un square, tournoyer en criant, s'envoler, se quereller pour les places, puis se calmer peu à peu dans le crépuscule ; les choses se passent de la même façon dans les phragmitaies, souvent au voisinage des Etourneaux et des Hirondelles.

C'est en marchant que la Bergeronnette grise prend la majeure partie de sa nourriture, picorée à terre ou dans l'eau ; elle capture aussi des insectes au vol, les Diptères de toutes sortes, surtout les « moucherons », sont les favoris ; en outre, elle mange des Névroptères, Trichoptères, Coléoptères, papillons, des chenilles et des larves, de petits mollusques et vers, parfois des graines. Ses terrains de chasse sont de préférence dénudés, ou des gazons ras, se prêtant à son mode de recherche : bancs de vase, de sable et de gravier, bord des flaques d'eau et des routes, talus de terre ou de pierres, fossés, pâturages, pelouses, près fauchés ou irrigués, champs labourés et hersés, cours des fermes, tas de fumiers, etc.

Elle accompagne volontiers le bétail, se pose même à l'occasion sur le dos d'une vache ou d'un cheval..."

Paul GEROUDET  - Les Passereaux d'Europe



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