Pour cette exposition (présentée en septembre 2011, à l'hôpital d'Embrun), j'ai choisi d'illustrer trois oeuvres de Bach (JS) pour 3 instruments différents :

1). le Violoncelle avec les Suites pour violoncelle BWV 1007 à 1012 :

Prélude de la suite n°1
(interprété par Pablo Casals)

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Canard colvert (femelle et ses petits sous la pluie)

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Grèbe huppé en parade

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Fuligules milouin et morillon (ici, un Fuligule morillon mâle)

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Rousserole effarvate

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Rougequeue noir (ici, un jeune, à sa toilette)

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Bergeronnette grise

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2). le Piano avec les Variations Goldberg BWV 988 :

Aria
(interprété par Glenn Gould)

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Aria - Foulque macroule

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Aria - Cygnes tuberculés

3). le Luth avec les "Oeuvres pour Luth" (Obras para laùd) BWV 995 :

Allemande

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Prélude - Mésange bleue

Allemande - Mésange à longue queue

Courante - Fauvette à tête noire mâle

Sarabande - Rougegorge familier

Gavotte - Moineau domestique mâle

Gigue - Merle noir femelle (Merlette)

et pour finir :

Le livret virtuel de l'exposition :

JS Bach et les oiseaux
du Lac de Saint Point (Haut-Doubs)

est en ligne !

Cliquez sur les images ou [ici] pour le consulter

Cliquez sur la couverture pour l'ouvrir, puis au coin du bas de chaque
page afin de les faire tourner,
vous pourrez écouter un extrait de chaque oeuvre musicale,
ou agrandir les images
(en cliquant sur "agrandir l'image" ou sur chaque poster de la dernière page)

Attention, c'est une animation au format "flash" qui peut prendre du temps à télécharger !

Adresse du livret virtuel :

[http://www.pascal-marguet.com/saintpoint/]

Si vous avez l'occasion de passer par le CPIE du Haut-Doubs, à la Rivière-Drugeon (10 h à 18 h)

N'hésitez pas à venir visiter cette exposition !

Petit texte :

"Un oiseau venait de passer. On ne savait pas encore de quelle race il était. Il avait fait seulement un petit éclair avec ses ailes. Il volait vers Fra-Josépine. Il eut l’air de s’écraser sur le ciel. Tout ouvert, ailes et plumes de la queue où l’on put voir un peu de couleur rouge. Il se freinait de toutes ses forces. Il s’arrêtait, ventre au vent ; déjà il tombait quand il piocha d’un grand coup avec ses plumes. Il revenait. Il courbait son vol comme le vent qui abaisse la branche courbe du saule et au bout est la fleur. Il frappa le tas de blé à plein fouet. Il se secoua. Il était étonné. C’était un verdier. Il ne pensa même pas à chanter un petit coup. Il se mit à manger.
Jourdan tira sa blague, bourra sa pipe, tendit sa blague à Bobi. Sans regarder. Il regardait l’oiseau. Bobi prit la blague. Puis il alluma l’allumette et alors il jeta un rapide coup d’œil sur le feu dans ses doigts et Jourdan alluma, mais il surveillait toujours l’oiseau du coin de l’œil.
Il était tout ébouriffé de froid. Trois fois plus gros que d’ordinaire. Les rémiges d’or largement écartées laissaient voir son duvet de dessous-plume. Son ventre était fleuri de blanc, comme du coton de clématite sur de l’herbe. Il mangeait.
Les yeux regardaient l’oiseau mais le regard est en forme de rayon et, au-dessus, il y a une zone où on voit les choses sans se les nommer parce que ce halo c’est toujours déformé comme ce qu’on voit dans le brouillard.
Il sembla que le ciel faisait comme le couvercle d’une caverne où des gouttes d’eau se forment, se gonflent et d’où elles tombent. L’illusion y était en plein ; même l’épanouissement de lumière des gouttes d’eau traversées de soleil dans leur chute. Mais dès que tout ça arrivait dans le regard – toujours fixé sur le petit verdier ébouriffé, si verdelet, si goulu et déjà chuintant – ce n’étaient plus des gouttes d’eau, c’étaient des oiseaux. Des autres. On avait la tête pleine de deux images : la caverne d’azur, les grosses gouttes, le bruit enfantin des eaux sonores et puis, non, voilà des oiseaux, et la caverne c’est le ciel, et le bruit c’est les oiseaux qui chantent, et le mordoré ce n’est pas le fugitif du soleil mais ce sont les plumages de toutes les couleurs qui s’ouvrent, et froutent, et freinent pour que l’oiseau puisse se poser doucement dans le blé.
Il y en avait déjà au moins trente. Il y avait une draine énorme, un turquin tout bleu de turc, un tangara à sept couleurs, des bouvreuils rouges, bleus et noirs, un bruant tout en or, un ouette qui balançait sa crête rouge et frappait de droite et de gauche avec ses ailes noires, des serlis, des tarins, des agripennes, des chardonnerets, des vengolines, des linottes, des jaunoirs, des sizerins, des titiris, des passerines.
Il en arrivait encore..."

Que ma joie demeure – Jean GIONO

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Site internet : Rencontres sauvages

Me contacter : pascal@pascal-marguet.com

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