Mardi 7 juillet 2009
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JAUNE

L'abeille.
Etang de la Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
Samedi 30 mai 2009

Champ d'Iris faux-acore.
Etang de la Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
Samedi 30 mai 2009

Eclosion.
Lac de Saint Point (Haut-Doubs)
Lundi 1er juin 2009

Lac de Saint Point (Haut-Doubs)
Lundi 1er juin 2009

"Flou-filé" (pause d'1 seconde !).
Lac de Saint Point (Haut-Doubs)
Lundi 1er juin 2009

Pause normale.
Lac de Saint Point (Haut-Doubs)

Lundi 1er juin 2009

Hélianthème sp.
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)

Samedi 13 juin 2009

Floraison de Salsifis des près (Tragopogon pratensis).
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009

Contre-jour.
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009

De profil.
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009

Refuge pour une mini-sauterelle.
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009

Détail de la fleur.
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009

Un autre visiteur !
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Samedi 13 juin 2009



Petits textes :

"L'IRIS

Avant d'investir ses forces dans les fêtes flamboyantes de la floraison, l'iris n'expose au regards qu'un discret éventail de feuilles en lames de sabre, engainées les unes dans les autres, pointant directement du sol sans nulle trace de tige.
Au printemps, cette politique minimaliste n'est plus de mise. En quelques semaines, un hampe florale haute de près d'un mètre jaillit du coeur des feuilles, égrenant une dizaine de boutons floraux. Chacun d'eux, long et pointu comme une fusée, émerge d'un emballage de papiers de soie translucides enroulés en cornets. Ces bractées membraneuses protègent les jeunes boutons au début de leur développement.
Dans l'espace limité du bouton, les pièces florales sont agencées selon les règles de l'encombrement minimum. Les trois sépales sont lovés les uns autour des autres en une sorte de tourbillon figé, enserrant les trois pétales repliés en accordéon.
Puis les sépales se recourbent vers le bas tandis que les pétales s'arcboutent les uns aux autres, couvrant la fleur d'une sorte de baldaquin bleu céleste. Toutes les pièces florales, y compris les stigmates (on désigne ainsi la partie supérieure du pistil), ne sont que voiles et ailes azurées, rehaussées d'une délicate nervation. L'ensemble forme un palais de rêve percé de trois vestibules.
Quels visiteurs ont leurs entrées dans cette demeure princière ? Les bourdons, qui se précipitent sur les brosses de poils à nectar jaune d'or garnissant les sépales. En remontant le chemin odorant, ils pénètrent sous la lame des stigmates. Leur corpulence est idéale pour que leur dos hirsute effleure les étamines et se charge de pollen au passage.
Son rôle achevé, le palais s'effondre. Au sommet du fruit qui enfle chaque jour ne reste bientôt plus qu'un panache brun racorni, seul souvenir des temps de splendeur."

La Métamorphose des fleurs – Claude NURIDSANY et Marie PERENNOU

"Le SALSIFIS

L'inflorescence du salsifis est une architecture démontable. Au point du jour, ses longues bractées ver pâle basculent pour dévoiler l'or de ses corolles. Quand le soleil est au zénith, ces volets protecteurs se replient et s'accolent étroitement, ne laissant plus paraître qu'un étroit cône anonyme.
Le salsifis n'est pas la seule plante à pratiquer l'art de l'escamotage. L'ornithogale doit son nom de « Dame d'onze heures » à la pontualité de son ouverture journalière. La belle de nuit n'épanouit sa corolle en trompette que passé dix-sept heures.
Le grand naturaliste suédois Carl von Linné – il conçut au XVIIIè siècle une méthode de classification des plantes encore utilisée aujourd'hui – nota que chaque heure du jour et de la nuit est saluée par l'épanouissement d'une fleur différente. Il imagina ainsi une « Horloge de Flore » accordée au rythme des fleurs. L'horloge de Linné, établie en Suède, retarde d'environ une heure sur l'« heure florale » de Paris. Le climat plus froid du Nord est responsable de ce décalage.
Installer et replier quotidiennement tout l'édifice floral peut apparaître comme une inutile complication. Pourtant les plantes à corolles amovibles tirent bénéfice de ce procédé. Les insectes butineurs s'habituent à ces ouvertures à heure fixe. Les abeilles, qui évaluent très précisément le temps d'après la course du soleil, organisent les visites de leur journée selon un carnet de rendez-vous floraux. Pendant les quelques heures où le salsifis affiche ouvert, ce sont des foules de fidèles dressés à l'exactitude qui se pressent autour de ses corolles."

Eloge de l'Herbe – Claude NURIDSANY et Marie PERENNOU

PS : pour différencier le Tragopogon pratensis ssp. orientalis du T.p. ssp. pratensis : le premier ne s'ouvre que le matin tandis que le second s'ouvre jusqu'au début de l'après-midi !! (cf. Flora helvética)


Musique du film
"Bleu"
- Sbigniew PREISNER

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