Mardi 16 décembre 2008
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Accenteur alpin

Hautes-Alpes

Sur le bord du "Belvédère du Roc" à Embrun (Hautes-Alpes).
Samedi 13 janvier 2001

"L'Accenteur alpin montre un naturel calme, placide, et vaque tranquillement à ses affaires, marchant à petits pas pressés, si bas sur pattes qu'il semble traîner son ventre. Droit devant lui, il picore de-ci de-là, trottine dans la terre humide au bord de la neige qui fond, il grimpe et court même parfois sur les rochers inclinés, bondit d'une pierre sur l'autre, sautille dans le gazon ras, se faufile entre les quartiers de roc amoncelés. Il s'arrête ici et là, longuement immobile, puis change de secteur d'un vol assez lourd et bruyant, direct ou légèrement onduleux selon qu'il parcourt quelques mètres ou une distance plus longue, et il est rare qu'il ne pousse pas alors quelques cris vibrants. Dans les lieux escarpés, dans les parois abruptes, il se déplace de ressaut en ressaut, plonge dans le vide ou s'élève au ras du rocher par une trajectoire hardie, contourne les arêtes, explore les infractuosités et les vires herbeuses. Lors de ses promenades, il agite volontiers la queue d'un léger battement vers le bas. Inquiet, ou attentif, l'oiseau dresse le cou et donne à ses ailes de petites secousses. C'est surtout en hiver qu'on peut le voir perché sur un arbre ou sur un buisson, fait toujours rare ; à cette saison, il se pose volontiers sur les chalets, les maisons, et vient même sur les fenêtres et les balcons pour y chercher sa nourriture..."

Paul Geroudet - Les Passereaux d'Europe

Perché sur un mur...
Embrun (Hautes-Alpes)

22 janvier 2000

18 novembre 2000

Un couple discute sur la faîtière d'un chalet (en Mélèze).
A l'arrière, les Mélèzes ont revêtu leur couleur d'automne.
Hameau du Roux, Abriès (Hautes-Alpes)
5 novembre 2000

Sur la neige.
Château-Calayère (Embrun, Hautes-Alpes)
Dimanche 9 février 2003, pendant la course "Widmann" (montée au sommet du Mont Guillaume, à ski).

Sur un rocher.
Puy Sanières (Hautes-Alpes)
Samedi 1er février 2003




Petit texte :

"C'est la mort de Didon, dans le
Didon et Ênée de Purcell. Si vous voulez mon avis : la plus belle œuvre de chant au monde. Ce n'est pas seulement beau, c'est sublime et ça tient à l'enchaînement incroyablement dense des sons, comme s'ils étaient liés par une force invisible et comme si, tout en se distinguant, ils se fondaient les uns dans les autres, à la frontière de la voix humaine, presque dans le territoire de la plainte animale — mais avec une beauté que des cris des bêtes n'atteindront jamais, une beauté née de la subversion de l'articulation phonétique et de la transgression du soin que le langage verbal met d'ordinaire à distinguer les sons..."

Muriel Barbery – l'Elegance du Hérisson


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"When I am laid in earth, May my wrongs create
No trouble in thy breast;
Remember me, but ah! forget my fate."

et sa traduction :

"Quand je reposerai sous la terre, que mes mauvaises actions ne provoquent
Pas de soucis dans ton coeur;
Souviens-toi de moi, mais ah! oublie mon destin."



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