Mardi 19 août 2008
Dernières images du site "Rencontres Sauvages" : 129
Si cette page ne s'affiche pas correctement, cliquez [ici]

 

Rougequeue noir femelle nourrissant son petit.
Dimanche 10 août 2008
- Sommet du Mont d'Or (Haut-Doubs)

Je viens de publier cette image dans l'Est Républicain du lundi 18 août 2008 (hier)



Barques, Bergeronnettes et Cie...
Lac de Saint Point (Haut-Doubs)
Mercredi 23 juillet 08

Barque et son reflet.

Nurserie pour jeunes Foulques macroules.

Bergeronnette grise s'envolant à la chasse (aux petits insectes).

Puis, posée sur la même barque.

Foulque macroule dans la brume.

Rougequeue noir (?) en contre-jour.

Corneille noire dans un Saule.

Abstrait.

Foulque macroule nourrissant son poussin dans les nénuphars.

Libellule sp. en vol.

Rousserole sp. dans les Carex.

Bergeronnette grise adulte sur la proue d'une barque.



Petit texte :

"CARAS FUGAZES NA NOITE. VISAGES FUGITIF DANS LA NUIT.

Les rencontres entre gens, me semble-t-il souvent, sont comme le croisement de trains qui foncent inconscients dans la nuit la plus profonde. Nous jetons des regards furtifs et fiévreux sur les autres, assis derrière une vitre trouble dans une lumière indécise et qui échappent aussitôt à notre champ de vision, c'est tout juste si nous avons eu le temps de les apercevoir. Etaient-ce réellement un homme et une femme qui ont filé tels des fantasmes dans le cadre d'une fenêtre éclairée émergée du néant, comme découpée sans aucun sens ni but dans l'obscurité déserte ? Se connaissaient-ils ? Ont-ils parlé ? Ri ? Pleuré ? On dira : il en va de même quand des promeneurs étrangers se croisent dans la pluie et le vent ; alors la comparaison peut être valable. Mais il y a quand même des gens en face de qui nous restons assis plus longtemps, nous mangeons et travaillons ensemble, dormons l'un à côté de l'autre, habitons sous un même toit. Où est alors la fugacité ? Pourtant, tout ce qui fait miroiter à nos yeux stabilité, familiarité et connaissance intime n'est-il pas seulement une illusion inventée pour nous tranquilliser, avec laquelle nous cherchons à masquer et bannir cette fugacité vacillante et angoissante, parce qu'il serait impossible de l'affronter à chaque instant ? Chaque fois que nous voyons quelqu'un d'autre, à chaque échange de regards, n'est-ce pas comparable à cette brève rencontre fantomatique entre voyageurs qui se croisent, étourdis par la rapidité inhumaine et le poing de la pression de l'air qui fait tout trembler et cliqueter ? Nos regards ne glissent-ils pas continuellement sur l'autre comme pendant la rencontre précipitée de la nuit, pour nous abandonner à nos seules suppositions, pensées, fragmentaires et particularités imaginées ? N'est-il pas vrai que ce ne sont pas les hommes qui se rencontrent, mais seulement les ombres projetées par leurs imaginations ?..."

Train de nuit pour Lisbonne - Pascal MERCIER



Voir la liste des anciens numéros de "Dernières Images" (les archives) : cliquez [ici]

Site internet : Rencontres sauvages

Me contacter : pascal@pascal-marguet.com

Calendrier 2008 : Pour le télécharger directement au format pdf (900 ko), cliquez [ici]

 

Pour vous désinscrire, vous pouvez m'envoyer un e-mail (en répondant à ce message) avec pour objet "désinscription",

ou en cliquant

[ici]