Le même agneau, vu de plus près.
"Enfin, cet amour des bergers pour
l'eau et pour la mer, cette obsession
qui,là-haut, au plein des terres hautes les fait
parler de pilotes, de barres, de voiles, de
vagues, de sable, d'écume, d'envol, de nage, de
gouffre et de fond ; cette belle amitié est
tracée profond dans leur chair parce que le
métier de chefs des bêtes est une chose comme de
l'eau qui coule entre les doigts et qu'on ne
peut saisir ; parce que cette odeur d'homme cuit
dans sa sueur, cette odeur de bélier et de bouc,
cette odeur de lait et de brebis pleines, cette
odeur d'agneaux naissants roulés dans leurs
glaires, cette odeur de bêtes mortes, cette
odeur de troupeaux à l'alpage, c'est la vie,
comme la saumure des grandes mers..." (Jean
GIONO - Le Serpent d'Etoiles)
Une brebis curieuse
vient renifler mon objectif.
A deux mois, la
"vêle" (expression
locale désignant un veau femelle) s'essaye au
foin.
A l'arrière, Samuel trait sa mère, à la main.
Deux agneaux, âgés de 2
mois, font les "400 coups" dans le fourrage...
Le bêlier rumine : midi
approche. L'après-midi, le troupeau (vaches et
brebis) sort pour une courte promenade jusqu'à la
traite du soir.
Le troupeau de brebis,
lui aussi est en train de ruminer...
PS : c'est la première
"newsletter" que je vous envoie à partir ma
nouvelle habitation : une ferme comtoise mitoyenne
située à Courvières (village de 300
habitants situé à une vingtaine de kilomètres de
Pontarlier). Je vous en parlerai plus longuement
dans une prochaine "newsletter".