Mardi 4 avril
2006
Dernières
images du site "Rencontres Sauvages" : n°7
Démolition
de la tour n°8 du quartier Berlioz
de Pontarlier (Haut-Doubs)
Mercredi 29 mars 2006 à 11 heures
4000
tonnes de béton s'écroulent en quelques secondes !
Un moment fort pour les habitants du quartier et pour les Pontissaliens
(J'ai
accompagné, en juillet dernier avec le Centre Social Berlioz,
une dizaine d'adolescents de ce quartier chez mon frère, Samuel,
qui est berger dans les Hautes-Pyrénées. D'où mon
attachement à la vie de ce quartier de Pontarlier!).
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ces images ne s'affichent pas, cliquez
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Pour visionner
le diaporama sur la démolition de ce bâtiment : cliquez
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Dernier
Poster : sur la démolition de la tour n°8 : cliquez
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"L’art
des maîtres bûcherons consistait à manier leurs cognées
avec une précision telle que pour finir il ne subsistait plus
au cœur de l’arbre qu’une couronne de fibres sur laquelle
reposaient parfois des tonnes. Une légère poussée
ou une dernière entaille suffisait alors pour rompre cet équilibre
et faire choir la masse juste à l’angle voulu. L’effondrement
d’un édifice humain, d’une maison de pierre, de brique,
a toujours quelque chose de sordide. C’est un retour au chaos,
une dissolution en gravats innommables. La chute d’un grand sapin
est un acte aussi majestueux que le passage du soleil au-delà
de l’horizon, un naufrage sur une mer étale. Elle s’annonce
par des rumeurs déchirantes. Pendant quelques secondes la terre
elle-même s’entrebaîlle jusqu’au septième
cercle, une buée d’angoisse, de grincement jaillit du cratère.
Puis vient la tornade de la pesanteur, des fracas de foudre, un souffle
furieux. A distance, les hommes pensifs regardent basculer cette cascade
végétale, exploser au sol le météore qu’ils
ont déchaîné. Ils s’avancent parmi des lambeaux,
des écorces secouées de spasmes, des tentacules humides.
Ils comprennent alors qu’ils mourront à leur tour. Ils
crachent dans leurs paumes, reprennent l’outil. La forêt
résonne à nouveau de leurs coups tandis qu’à
vingt, vingt-cinq mètres de hauteur les frondaisons fluent et
refluent."
SAMIVEL – Le Fou d’Edenberg
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